A+
A-
France - 18-10-2013
Agroalimentaire Breton : Il y avait "un abattoir en trop" : et maintenant ?

"Il y a encore un abattoir de trop”
A court terme, la fermeture déstabilise le marché : il y a plus de porcs au cadran et les abatteurs jouent dessus pour faire baisser les prix. A long terme, ça peut être une bonne chose si les abattoirs se réorganisent pour faire baisser les coûts fixes et approcher les 100 % de leur capacité. Mais il y a encore un abattoir de trop. C’est regrettable pour l’emploi, les ministres réagissent trop tard. Les priorités : harmoniser les coûts d’abattage en Europe, et voter une loi qui oblige les industriels à un étiquetage sur l’origine

“Il faut un plan d’urgence compétitivité”
La fermeture de l’abattoir de Lampaul est le symptôme de la situation dramatique dans laquelle s’enfonce notre industrie. L’activité se fragilise et les dépôts de bilan risquent de se multiplier. Les entreprises d’abattage et de transformation ne peuvent pas répercuter sur leurs prix de vente la hausse de leur matière première, car les grandes enseignes veillent à la défense de leurs marges. Il y a enfin les multiples distorsions de concurrence sur le marché européen. Nous réclamons un plan d’urgence compétitivité pour sauver l’industrie des viandes

“Mettre en place un plan transversal”
Les acteurs bretons, politiques et économiques, n’ont pas de quoi être fiers, même ceux qui communiquent beaucoup en ce moment... Dans le porc et la volaille, rien n’a été anticipé. Maintenant, ce n’est plus la Bretagne qui fait les règles, il faut s’adapter. Comme l’Espagne parvient à s’adapter au marché du jambon français. Il faut de la cohérence et de la cohésion entre opérateurs ; sur la qualité, sur l’export. Et un plan global pour gérer les problématiques transversales de l’agroalimentaire (sociales, notamment)Signaler un abus
Catégories : Viande Porcs syndicalisme
|
|
RÉAGISSEZ
Vous devez etre identifié pour réagir à cette élément.
Si vous n'avez pas de compte vous pouvez vous inscrire ici